Biographie
Président de l’Université Clermont Auvergne.
Membre du CA, Centre Jacques Cartier.
Maître de conférences à l’Université Blaise Pascal (Clermont II) de 1996 à 2004, il devient à cette date professeur d’histoire contemporaine. Directeur du département d’histoire (1997-2002), il est élu au conseil de gestion de l’UFR des lettres, langues et sciences humaines (2001-2005), avant d’être désigné vice-doyen (2002-2003), puis doyen en 2006 et 2011.
Il est membre du Conseil Auvergne pour la Recherche et la Technologie (CART) de 2005 à 2007 et du conseil d’administration du Damier – Grappe et réseaux Auvergne Musique Média Image au niveau régional —, du jury du CAPES externe d’histoire-géographie (écrit et oral) de 1998 à 2001, du jury du concours d’entrée à l’École normale supérieure de Paris (écrit et oral) de 2002 à 2005, de comités d’évaluation d’unités de recherche par l’AÉRES en 2008-2009, de l’expertise de dossiers « projets exploratoires premier soutien » (PEPS) pour le compte de l’Institut du CNRS pour les sciences humaines et sociales (INSHS) en 2010 au niveau national.
Élu le 28 février 2012 au conseil d’administration de l’université à la tête de la liste « Promouvoir une université de service public dynamique et solidaire », il est nommé président par celui-ci le 22 mars suivant. Sous sa présidence, l’Université Blaise Pascal s’engage dans un processus de fusion avec l’autre université clermontoise (Université d’Auvergne). Comme d’autres universités, elle traverse une crise financière. Après avoir annoncé en juin 2013 qu’il s’opposerait à toute suppression de poste malgré les difficultés rencontrées, Mathias Bernard doit se résoudre au printemps 2014 à la mise en œuvre d’un plan pluriannuel de consolidation qui implique la non-reconduction d’une cinquantaine de postes d’agents contractuels. À l’automne 2014, la poursuite des difficultés financières et de l’austérité, avec de nouvelles suppressions de postes annoncées, entraîne des mobilisations d’enseignants et d’étudiants pour protester contre cette situation. Le redressement financier de l’Université Blaise-Pascal est confirmé au terme de l’exercice budgétaire 2015.
Mathias Bernard est réélu pour un second mandat à la présidence de l’Université Blaise Pascal le 1er avril 2016. Il a notamment à charge de gérer la transition vers l’Université Clermont Auvergne, fusion des deux universités clermontoises, projet qu’il mène à son terme avec la présidence de l’Université d’Auvergne.
Il est par ailleurs président de la Commission Vie étudiante et Vie de campus de la Conférence des présidents d’université (CPU) et membre du Conseil d’administration de la CPU. Il est élu président de la nouvelle université clermontoise, Université Clermont Auvergne, le 16 décembre 2016 et prend ses fonctions le 1er janvier 2017. Le 24 février 2017, la nouvelle Université est lauréate du label I-SITE, décerné par un jury international : ce succès permet d’obtenir d’importants financements, dans le domaine de la recherche notamment, et de donner à la nouvelle Université une « reconnaissance mondiale ». A ses débuts, la situation financière de la nouvelle université reste cependant très fragile, comme le souligne la Cour des comptes au printemps 2017. Cette situation se redresse progressivement : deux ans après la fusion, Mathias Bernard estime que l’Université Clermont Auvergne est « en ordre de marche ».
Le 16 mars 2021, il est réélu président de l’Université Clermont Auvergne pour un mandat de cinq ans.